Posté par Patricia le 10 déc 2016 dans
Bio, écolo, zéro déchet
Lors que j’ai commencé à m’intéresser de près au Zéro Déchet, une de mes premières démarches (en même temps que les lingettes lavables) a été le déodorant maison… Outre le contenant (en plastique non recyclable), le contenu n’est pas top, ni pour la planète, ni pour le corps (notamment les sels d’aluminium).
J’ai donc cherché sur le Net une alternative rapide et efficace et j’ai testé cette recette de Sa’ravissante beauté.

Les ingrédients sont simplissimes : huile de coco, bicarbonate, fécule (Maizena) et huile essentielle.
Pour mon huile de coco, j’ai trouvé une version désodorisée. Lorsque je l’ai acheté, c’était pour réaliser cette recette et j’avais peur de trop sentir la coco et la plage (je n’avais jamais acheté d’huile de coco auparavant) !
En huile essentielle, j’ai choisi celle de Palmarosa pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques.
Dans une soucoupe, mélanger avec une fourchette 20 g d’huile de coco, 16 g de bicarbonate et 10 g de fécule (vous pouvez tamiser la fécule pour faciliter le mélange). Ajouter 8 gouttes d’HE et transvaser dans un petit pot d’une contenance de 50 g (récup’ d’un pot de crème pour le visage par exemple).
Il est possible d’ajouter 4 g de cire d’abeille pour solidifier l’huile de coco (qui devient liquide à 22-25°C).

Lors de mon premier essai (en mai), j’ai fait la version sans cire d’abeille (tout simplement parce que je n’en avais pas sous la main !). La texture est souple et agréable, facile à appliquer. Pour le 2ème pot, j’ai mis un peu de cire d’abeille (merci à Nakin’ qui m’en a offert !), ce qui solidifie le déo. J’ai bien apprécié lors de la canicule de cet été ! Par contre, j’ai trouvé la texture un peu moins agréable, la cire laissant une petite pellicule sur le doigt. Je ferai cette version uniquement pour les 2 mois d’été.
Côté efficacité ? c’est tout simplement génial… Bien plus efficace que tous les déos du commerce que j’ai utilisé jusqu’à présent !
Une de mes craintes au départ était que mes hauts soient tâchés par l’huile de coco, mais après 6 mois d’utilisation exclusive, je vous confirme qu’il n’en est rien. Voire même, je n’ai plus le problème des vêtements tâchés par la transpiration, avec des auréoles jaunâtres (glamour, glamour !)
J’ai donc jeté le reste de mon déo « classique » et utilise maintenant exclusivement celui-ci…
Et j’ai même converti plusieurs de mes collègues qui sont devenues fans elles aussi.
Et vous, êtes-vous tentées ?
Posté par Patricia le 12 oct 2016 dans
Bio, écolo, zéro déchet,
Lecture
Depuis quelques mois, je suis entrée dans une démarche de réduction des déchets pour une vie plus saine, plus naturelle et plus écolo. Après les lingettes démaquillantes (ici), le déo maison (je vous en parle bientôt), le shampoing sec (en cours de test), je cherche à passer au vrac, le plus possible (mais ce n’est pas évident à mettre en oeuvre !). Du coup, je me documente sur le sujet : blogs, internet mais aussi lecture, le rayon de notre médiathèque étant bien fourni !
J’ai commencé par le livre de la « papesse du zéro déchet », comme elle est surnommée :

Bea Johnson – Zéro déchet :
Bea Johnson nous explique comment elle et sa famille ont maintenu leur style de vie tout en ne produisant quasiment aucun déchet. Ils ont réduit leurs dépenses annuelles de 40 %, et n’ont jamais été en aussi bonne santé, à la fois physiquement et émotionnellement.
Elle nous donne des centaines de trucs faciles pour une vie respectueuse de l’environnement qui, même pour les plus occupés d’entre nous, sont simples à appliquer.
Sa devise (et seulement dans cet ordre) : « refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter »
Plus d’une centaine d’outils et astuces :
Pourquoi mettre une brique dans le réservoir d’eau des toilettes ? Comment faire son mascara, sa laque ou son dentifrice ? Comment fabriquer sa propre moutarde, emballer le déjeuner des enfants sans utiliser de plastique, avoir une alimentation saine et sans gâchis, créer ses produits d’entretien et éviter tous les toxiques, refuser les pubs intempestives dans la boîte aux lettres, faire son papier recyclé ou son compost ?
J’ai beaucoup aimé son livre, qui se lit très facilement. C’est sûr aussi qu’elle partait de très loin, la vie américaine comme on la voit dans les films et les déchets de toutes parts… Du coup, j’ai trouvé que beaucoup de ses conseils et astuces étaient assez « basiques », je les pratique naturellement depuis longtemps (avoir toujours un petit sac dans son sac à main, faire ses pâtes brisées et ses gâteaux…). Et certains conseils sont un peu extrêmes, j’avoue ne pas être tentée du tout par faire un mascara maison (d’ailleurs, je n’en mets presque jamais !). Néanmoins, un livre indispensable à lire, ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion !

Emmanuel Druon – Ecolonomie :
« Il est plus économique de produire de façon écologique ». C’est à partir de cette affirmation, à contre-courant de la pensée traditionnelle, qu’Emmanuel Druon, entrepreneur près de Lille, a transformé, avec ses 122 collègues, l’entreprise Pocheco depuis dix-sept ans. Alors que la plupart des entreprises sont encouragées à rechercher la rentabilité à n’importe quel prix, Emmanuel et son équipe font le pari que prendre soin de la planète et des êtres humains assurera une véritable pérennité à leur projet.
Car comme il le dit : « Nous, Occidentaux, avons épuisé la lithosphère et ses ressources fossiles, fissibles, minières et halieutiques. Les gens aussi sont épuisés. On peut encore produire et entreprendre mais sans détruire ». Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits chimiques et polluants, une stratégie globale est mise en place pour progressivement limiter au maximum l’impact de l’industrie sur la biosphère.
Et les résultats financiers sont là. Alors que Pocheco a investi 10 millions d’euros ces quinze dernières années pour réduire son empreinte écologique, elle a, dans le même temps, réalisé 15 millions d’économies. Cet ouvrage est le récit haut en couleur de cette aventure depuis son commencement en 1997 jusqu’à aujourd’hui. Avec conviction, humour et précision, l’auteur nous montre à quel point cette stratégie est non seulement efficace mais indispensable si nous voulons continuer à développer des activités économiques et industrielles dans le futur.
J’ai découvert Emmanuel Druon dans le film « Demain« , et lorsque j’ai vu son livre dans les rayons de la médiathèque, je l’ai vite attrapé ! J’ai vraiment aimé la démarche de cet entrepreneur, qui démontre « dans la vraie vie économique » qu’il est possible d’agir pour un monde éco-responsable. Chacune de ses actions est étudiée sous tous les angles pour choisir la plus saine possible pour l’environnement, mais aussi pour ses salariés, le tout au coeur de projets en équipe. Le tout étayé par des analyses chiffrées des gains d’émissions de gaz à effet de serre, d’eau préservée, de chauffage réutilisé… Un livre passionnant et inspirant !

Colin Beavan – No Impact Man :
Comme nous tous, Colin Beavan en a marre d’assister, impuissant, au réchauffement climatique, à la déforestation et aux gaspillages en tous genres… Il refuse d’être partie prenante dans la fonte des glaces et la disparition des ours polaires. Son défi : vivre un an en réduisant au maximum son empreinte environnementale. Jusque-là, pas de quoi parader, d’autres l’ont fait avant lui. La grande différence c’est que ledit Colin Beavan vit en plein cœur de Manhattan, au 9e étage d’un building. Et qui dit réduction des émissions de carbone dit pas d’ascenseur, de climatiseur, de réfrigérateur, de transport motorisé – entre autres –, et quand on est un jeune père de famille, l’aventure tourne vite au casse-tête. Son premier challenge : convaincre sa femme, quelque peu accro au shopping, de jouer le jeu. Le deuxième : renoncer aux couches en plastique et aux plats à emporter. Passées ces étapes… eh bien, tout reste encore à faire. L’expérience dure un an, le compte à rebours est enclenché !
Encore un livre génial sur – certes une démarche extrême- mais surtout enrichissante et pleine d’enseignements sur les alternatives écologiques à toutes nos habitudes, les plus banales soient-elles. La preuve, c’est le premier qui m’a donné envie d’abandonner les mouchoirs en papier (son argument : on se mouche dans un arbre mort !). J’ai également beaucoup aimé sa démarche de se renseigner sur son environnement pour déterminer ce qu’il pouvait raisonnablement appeler « agriculture locale ».
Et à rester humble sur ses « échecs », comme le café dont il n’a pas réussi à se passer…
Et vous, que lisez-vous sur ce sujet ?
« Il est plus économique de produire de façon écologique ». C’est à partir de cette affirmation, à contre-courant de la pensée traditionnelle, qu’Emmanuel Druon, entrepreneur près de Lille, a transformé, avec ses 122 collègues, l’entreprise Pocheco depuis dix-sept ans. Alors que la plupart des entreprises sont encouragées à rechercher la rentabilité à n’importe quel prix, Emmanuel et son équipe font le pari que prendre soin de la planète et des êtres humains assurera une véritable pérennité à leur projet.
Car comme il le dit : « Nous, Occidentaux, avons épuisé la lithosphère et ses ressources fossiles, fissibles, minières et halieutiques. Les gens aussi sont épuisés. On peut encore produire et entreprendre mais sans détruire ». Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits chimiques et polluants, une stratégie globale est mise en place pour progressivement limiter au maximum l’impact de l’industrie sur la biosphère.
Et les résultats financiers sont là. Alors que Pocheco a investi 10 millions d’euros ces quinze dernières années pour réduire son empreinte écologique, elle a, dans le même temps, réalisé 15 millions d’économies. Cet ouvrage est le récit haut en couleur de cette aventure depuis son commencement en 1997 jusqu’à aujourd’hui. Avec conviction, humour et précision, l’auteur nous montre à quel point cette stratégie est non seulement efficace mais indispensable si nous voulons continuer à développer des activités économiques et industrielles dans le futur.
Posté par Patricia le 23 mai 2016 dans
Bio, écolo, zéro déchet,
Couture,
Crochet
Depuis quelques semaines, je m’intéresse de très près à la tendance Zéro déchet… et j’essaie d’apporter ma petite contribution à la préservation de la planète.
Une de mes actions (si ça vous intéresse, je vous parlerai également des autres) a été de stopper les disques de coton à démaquiller et de passer aux lingettes lavables, le tout dans des chutes de tissu (merci Maman pour la polaire blanche !).
Voici un petit tuto ultra-simple pour celles qui seraient tentées par l’idée (inspiré notamment de
celui-ci)
Découper des carrés de polaire et des carrés de tissu : j’ai choisi la dimension de 9×9 cm, ce qui donne des carrés de 7,5 cm de côté une fois terminés et lavés.
Mettre les 2 tissus envers contre envers et coudre tout le tour, en laissant une ouverture au milieu de l’un des côtés.
Dégarnir les angles (pas trop près du bord quand même).
Retourner sur l’endroit et bien sortir les angles (en s’aidant de la pointe d’un ciseau par exemple).

Faire ensuite une couture sur tout le tour, en veillant à bien prendre les bords de la partie restée ouverte.
Faire autant de lingettes que souhaité… moi, j’en ai fait 8.
Et pour ranger mes lingettes, j’ai crocheté un petit panier avec un fil très épais (j’ai utilisé un crochet de 8)…

Je l’ai faite en suivant et mélangeant différents tutos trouvés sur Internet… j’ai même fait 2 petites anses !
J’avoue que je suis assez fière de moi pour cette petite panière, c’était une première pour moi de me lancer ainsi, sans tuto précis (et sans ma Maman à côté pour me guider !)
Côté lingettes démaquillantes, je trouve qu’elles sont très pratiques, peut-être à peine assez douces pour ma peau fragile, mais en tout cas très efficaces. Et pour les laver, je les mets dans un filet (fait maison lui aussi – cousu dans un ancien voilage) pour éviter qu’elles se retrouvent coincées dans le joint de la machine à laver…
Ce soir, c’était l’opération « Une heure pour la planète », une heure sans lumière pour préserver la planète et inciter à économiser l’énergie (détails ici par exemple)…
Nous avons éteint les lampes pour terminer le repas, puis au lieu de lire un livre aux enfants avant d’aller au lit (un peu dur à la seule lueur des bougies), nous avons choisi de raconter chacun une histoire… Une soirée différente des autres !
Juste 4 semaines après avoir eu notre jardin (voir le HSE # 25), voici à quoi ressemble notre petit carré de terre maintenant :
Un grand morceau de bêché (grâce à Lionel !), quelques salades, carottes rouges, radis, courgettes et plants de tomates…
Un bébé courgette qui est en train de pousser…
Une petite salade et sa coccinelle (si, si, si vous cliquez sur la photo pour l’agrandir, vous la verrez !)
Des tomates qui rougissent…
La preuve !
Et notre première récolte…
Bonne semaine à toutes et à tous !
Un Happy Sunday Evening de jardinier ce soir… En effet, depuis hier matin, nous sommes les heureux locataires d’un jardin familial ! Nous avions fait la demande en 2007 lors de leur création, renouvelé notre candidature en 2013, et nous avons enfin été pris…
115 m² de jardin (enfin, de jachère et d’herbes sèches pour l’instant) à cultiver…
Avec quelques plantes restant des précédents locataires (je fais appel à vos connaissances pour le nom de celle-ci !)
Un groseillier avec plein de fruits…
Une petite cabane pour y ranger les outils, et 2 récupérateurs d’eau de pluie (à sec en ce moment !)
Vue sur la longueur…
Du coup, on est parti s’équiper l’après-midi, et on est revenu avec pelle, bêche, seau, arrosoir…. et graines à planter !
Et bien sûr, je n’ai pas laissé perdre les jolies groseilles, et j’ai pu en faire (secondé par un Yann très motivé) 3 pots de confiture !