Posté par Patricia le 28 avr 2017 dans
Lecture
J’ai fini depuis quelques jours ce très beau livre qui raconte une petite partie de la vie de Gustave Eiffel…

Là où rêvent les étoiles – Eric Marchal :
Au XIXe siècle, il y eut une nouvelle génération de bâtisseurs de cathédrales. Ils travaillaient l’acier, le fer et le cuivre aussi bien que la pierre, partaient à l’assaut du ciel comme on ne l’avait jamais rêvé avant eux. Leur magie s’appelait » ingénierie « , et leurs réalisations prenaient la forme de ponts et viaducs impossibles, d’usines, de gares, de charpentes aux dimensions prodigieuses, de statues et de tours métalliques géantes. Ces hommes vénéraient tous le même Dieu, et le nommaient Progrès. C’est à eux qu’Éric Marchal rend aujourd’hui hommage dans cette époustouflante histoire de famille, d’amitié et de génie humain.
Juin 1863. Dans l’immensité désertique de la plaine d’Andalousie, deux hommes aux tempéraments opposés mais unis par la passion du progrès vont se rencontrer. L’un, Clément Delhorme, pionnier des vols d’altitude en ballon, est à l’origine des premiers modèles de prévision météorologique. L’autre, Gustave Eiffel, jeune ingénieur ambitieux, qui vient de se marier, rêve de s’établir à son compte comme constructeur. À partir de ce jour, les deux génies vont lier leurs destins et leurs rêves de records.
Delhorme intègre le monde dans une immense équation dont il tente de résoudre toutes les inconnues pendant qu’Alicia, sa femme, s’occupe de la rénovation des palais à l’abandon de l’Alhambra. La naissance de leurs trois enfants aux caractères si différents façonnera la destinée de cette famille singulière, pendant qu’Eiffel forgera la sienne comme un mythe, du pont Maria Pia à la tour qui portera son nom, ainsi qu’à la statue de la Liberté.
Entre Paris et Grenade se déploient les destins croisés de ces deux familles qui vont connaître l’enchantement du progrès, dans un tourbillon de découvertes et d’inventions qui ont fait de cette période le socle de notre modernité, où les seules limites étaient celles de l’imagination.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui parle de Gustave Eiffel, de la statue de la Liberté, de la tour Eiffel, mais aussi de l’Alhambra, des voyages en ballon, des débuts de la météorologie…
On s’attache vite à toute cette galerie de personnages (presque un peu trop, j’ai eu un peu de mal au début avec tous les noms), le livre est agréable à lire et nous emmène en voyage au siècle dernier ! Même si la fin est un peu longuette, je vous conseille ce livre !
Posté par Patricia le 13 mar 2017 dans
Lecture
Déjà presque 2 mois depuis mon dernier article « Lecture »… et pourtant, j’ai plein de livres coup de coeur à vous raconter ! Voici « La dernière fugitive », dévoré lors de mes dernières vacances à la neige :

La dernière fugitive – Tracy Chevalier :
Quand Honor Bright se décide à franchir l’Atlantique pour accompagner, au coeur de l’Ohio, sa soeur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d’une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l’Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu’enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne pour elle d’un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, «chasseur d’esclaves», homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu’au jour où elle découvre l’existence d’un «chemin de fer clandestin», réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada. Portrait intime de l’éclosion d’une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues,les quakers et les esclaves en fuite.
J’ai vraiment adoré ce livre… Une magnifique histoire d’une jeune femme, protégée par sa famille et sa communauté quaker en Angleterre, qui découvre seule l’Amérique et les grands espaces de l’Ohio. Ce qui m’a le plus marqué, c’est sa confrontation brutale avec la réalité de l’esclavage et sa réaction. Elle se rend alors compte que ce qui est facile en théorie, soit blanc soit noir (sans mauvais jeu de mot
), l’est beaucoup moins en réalité. Je vous donne un exemple qui m’a marqué : à une période de sa vie, elle est vendeuse de tissu et le propriétaire de la boutique lui explique que ce sont grâce aux esclaves du Sud que le coton peut être ramassé et transformé. Pour elle qui a pour seul passe-temps la fabrication de quilts en patchwork, cette réalité la touche profondément et la pousse à réfléchir à sa position.
Ce livre est vraiment très bien écrit et on avance dans l’histoire très facilement, cheminant avec Honor et ses doutes, ses questionnements et ses découvertes.
Voici un beau livre à ajouter dans votre pile « A dévorer de toute urgence » !
Posté par Patricia le 16 jan 2017 dans
Lecture
Voici un beau roman comme que je les aime…

Le liseur du 6h27 – Jean-Paul Didierlaurent :
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6 h 27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine… Dans des décors familiers transformés par la magie de personnages hauts en couleurs, voici un magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu’on rencontre rarement.
Dévoré en une journée (grâce à 2h de RER quand même…), j’ai vraiment aimé ce roman et l’atmosphère qui s’en dégage : un faux air d’Amélie Poulain, une sincérité des personnages, touchants dans leur détresse quotidienne, et un destin qui emmène le héros Guylain là où il ne pensait jamais aller ! Finalement, on peut découvrir de la poésie dans des endroits étranges, comme dans une usine à détruire les livres ou dans des toilettes de centre commercial !!!
N’hésitez pas si vous avez l’occasion de lire ce roman…
Posté par Patricia le 8 nov 2016 dans
Lecture
Voici le dernier roman que je viens de terminer…

Un type bien – Dean Koontz :
Timothy Carrier a l’habitude, après le travail, de venir boire une bière dans la taverne de son ami ; il aime entraîner les clients excentriques dans des conversations amusantes. Mais ce soir, l’homme bizarre assis à côté de lui au comptoir prend Tim pour quelqu’un d’autre, et lui remet une grande enveloppe. « Dix mille maintenant. Le reste quand elle sera éliminée. » L’inconnu quitte le bar en laissant la photo d’une jolie femme qu’il faut tuer, avec son adresse. Quelques minutes plus tard, un autre inconnu s’assoit à côté de lui. Cette fois, il s’agit d’un tueur à gages qui prend Tim pour l’homme qui l’a embauché. Tim Carrier, banal citoyen, se retrouve alors au cœur d’une mystérieuse affaire ; il est le seul à pouvoir sauver la vie de cette jeune femme innocente et à arrêter le tueur. Pour cela, Tim devra trouver en lui l’altruisme, le courage, l’endurance, toutes ces qualités qui font de l’homme ordinaire un héros.
J’ai dévoré ce roman ! Grâce à un déplacement (il faut voir le bon côté des transports et de 8H de train dans la journée), j’ai pu le lire d’une traite… un vrai plaisir que je ne m’étais pas accordé depuis trèèèès longtemps !
Un roman angoissant mais pas trop (juste ce qu’il faut pour moi), une intrigue plutôt bien ficelée et des héros attachants (même si le thème du chevalier volant au secours de la princesse est ultra-classique) et une écriture fluide qui se laisse lire facilement : j’ai vraiment accroché et passé un excellent moment de détente ! Je vous le conseille si vous le trouvez dans votre bibliothèque favorite ! Quant à moi, je garde cet auteur dans un petit coin, je lirai volontiers un autre de ses romans à l’occasion…
Posté par Patricia le 12 oct 2016 dans
Bio, écolo, zéro déchet,
Lecture
Depuis quelques mois, je suis entrée dans une démarche de réduction des déchets pour une vie plus saine, plus naturelle et plus écolo. Après les lingettes démaquillantes (ici), le déo maison (je vous en parle bientôt), le shampoing sec (en cours de test), je cherche à passer au vrac, le plus possible (mais ce n’est pas évident à mettre en oeuvre !). Du coup, je me documente sur le sujet : blogs, internet mais aussi lecture, le rayon de notre médiathèque étant bien fourni !
J’ai commencé par le livre de la « papesse du zéro déchet », comme elle est surnommée :

Bea Johnson – Zéro déchet :
Bea Johnson nous explique comment elle et sa famille ont maintenu leur style de vie tout en ne produisant quasiment aucun déchet. Ils ont réduit leurs dépenses annuelles de 40 %, et n’ont jamais été en aussi bonne santé, à la fois physiquement et émotionnellement.
Elle nous donne des centaines de trucs faciles pour une vie respectueuse de l’environnement qui, même pour les plus occupés d’entre nous, sont simples à appliquer.
Sa devise (et seulement dans cet ordre) : « refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter »
Plus d’une centaine d’outils et astuces :
Pourquoi mettre une brique dans le réservoir d’eau des toilettes ? Comment faire son mascara, sa laque ou son dentifrice ? Comment fabriquer sa propre moutarde, emballer le déjeuner des enfants sans utiliser de plastique, avoir une alimentation saine et sans gâchis, créer ses produits d’entretien et éviter tous les toxiques, refuser les pubs intempestives dans la boîte aux lettres, faire son papier recyclé ou son compost ?
J’ai beaucoup aimé son livre, qui se lit très facilement. C’est sûr aussi qu’elle partait de très loin, la vie américaine comme on la voit dans les films et les déchets de toutes parts… Du coup, j’ai trouvé que beaucoup de ses conseils et astuces étaient assez « basiques », je les pratique naturellement depuis longtemps (avoir toujours un petit sac dans son sac à main, faire ses pâtes brisées et ses gâteaux…). Et certains conseils sont un peu extrêmes, j’avoue ne pas être tentée du tout par faire un mascara maison (d’ailleurs, je n’en mets presque jamais !). Néanmoins, un livre indispensable à lire, ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion !

Emmanuel Druon – Ecolonomie :
« Il est plus économique de produire de façon écologique ». C’est à partir de cette affirmation, à contre-courant de la pensée traditionnelle, qu’Emmanuel Druon, entrepreneur près de Lille, a transformé, avec ses 122 collègues, l’entreprise Pocheco depuis dix-sept ans. Alors que la plupart des entreprises sont encouragées à rechercher la rentabilité à n’importe quel prix, Emmanuel et son équipe font le pari que prendre soin de la planète et des êtres humains assurera une véritable pérennité à leur projet.
Car comme il le dit : « Nous, Occidentaux, avons épuisé la lithosphère et ses ressources fossiles, fissibles, minières et halieutiques. Les gens aussi sont épuisés. On peut encore produire et entreprendre mais sans détruire ». Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits chimiques et polluants, une stratégie globale est mise en place pour progressivement limiter au maximum l’impact de l’industrie sur la biosphère.
Et les résultats financiers sont là. Alors que Pocheco a investi 10 millions d’euros ces quinze dernières années pour réduire son empreinte écologique, elle a, dans le même temps, réalisé 15 millions d’économies. Cet ouvrage est le récit haut en couleur de cette aventure depuis son commencement en 1997 jusqu’à aujourd’hui. Avec conviction, humour et précision, l’auteur nous montre à quel point cette stratégie est non seulement efficace mais indispensable si nous voulons continuer à développer des activités économiques et industrielles dans le futur.
J’ai découvert Emmanuel Druon dans le film « Demain« , et lorsque j’ai vu son livre dans les rayons de la médiathèque, je l’ai vite attrapé ! J’ai vraiment aimé la démarche de cet entrepreneur, qui démontre « dans la vraie vie économique » qu’il est possible d’agir pour un monde éco-responsable. Chacune de ses actions est étudiée sous tous les angles pour choisir la plus saine possible pour l’environnement, mais aussi pour ses salariés, le tout au coeur de projets en équipe. Le tout étayé par des analyses chiffrées des gains d’émissions de gaz à effet de serre, d’eau préservée, de chauffage réutilisé… Un livre passionnant et inspirant !

Colin Beavan – No Impact Man :
Comme nous tous, Colin Beavan en a marre d’assister, impuissant, au réchauffement climatique, à la déforestation et aux gaspillages en tous genres… Il refuse d’être partie prenante dans la fonte des glaces et la disparition des ours polaires. Son défi : vivre un an en réduisant au maximum son empreinte environnementale. Jusque-là, pas de quoi parader, d’autres l’ont fait avant lui. La grande différence c’est que ledit Colin Beavan vit en plein cœur de Manhattan, au 9e étage d’un building. Et qui dit réduction des émissions de carbone dit pas d’ascenseur, de climatiseur, de réfrigérateur, de transport motorisé – entre autres –, et quand on est un jeune père de famille, l’aventure tourne vite au casse-tête. Son premier challenge : convaincre sa femme, quelque peu accro au shopping, de jouer le jeu. Le deuxième : renoncer aux couches en plastique et aux plats à emporter. Passées ces étapes… eh bien, tout reste encore à faire. L’expérience dure un an, le compte à rebours est enclenché !
Encore un livre génial sur – certes une démarche extrême- mais surtout enrichissante et pleine d’enseignements sur les alternatives écologiques à toutes nos habitudes, les plus banales soient-elles. La preuve, c’est le premier qui m’a donné envie d’abandonner les mouchoirs en papier (son argument : on se mouche dans un arbre mort !). J’ai également beaucoup aimé sa démarche de se renseigner sur son environnement pour déterminer ce qu’il pouvait raisonnablement appeler « agriculture locale ».
Et à rester humble sur ses « échecs », comme le café dont il n’a pas réussi à se passer…
Et vous, que lisez-vous sur ce sujet ?
« Il est plus économique de produire de façon écologique ». C’est à partir de cette affirmation, à contre-courant de la pensée traditionnelle, qu’Emmanuel Druon, entrepreneur près de Lille, a transformé, avec ses 122 collègues, l’entreprise Pocheco depuis dix-sept ans. Alors que la plupart des entreprises sont encouragées à rechercher la rentabilité à n’importe quel prix, Emmanuel et son équipe font le pari que prendre soin de la planète et des êtres humains assurera une véritable pérennité à leur projet.
Car comme il le dit : « Nous, Occidentaux, avons épuisé la lithosphère et ses ressources fossiles, fissibles, minières et halieutiques. Les gens aussi sont épuisés. On peut encore produire et entreprendre mais sans détruire ». Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits chimiques et polluants, une stratégie globale est mise en place pour progressivement limiter au maximum l’impact de l’industrie sur la biosphère.
Et les résultats financiers sont là. Alors que Pocheco a investi 10 millions d’euros ces quinze dernières années pour réduire son empreinte écologique, elle a, dans le même temps, réalisé 15 millions d’économies. Cet ouvrage est le récit haut en couleur de cette aventure depuis son commencement en 1997 jusqu’à aujourd’hui. Avec conviction, humour et précision, l’auteur nous montre à quel point cette stratégie est non seulement efficace mais indispensable si nous voulons continuer à développer des activités économiques et industrielles dans le futur.
Posté par Patricia le 28 sept 2016 dans
Lecture
Je viens de terminer ce roman de Gilles Legardinier, découvert par hasard dans les rayons de ma médiathèque (c’est étrange, je n’avais jamais eu l’idée de regarder s’ils avaient cet auteur que j’apprécie tout particulièrement !)

Complètement cramé – Gilles Legardinier :
Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme.
En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer…
Encore un livre de Legardinier que je classe sans hésitation dans la catégorie : à lire, à relire et à conseiller ! Une belle histoire, de beaux sentiments sans mièvrerie, de l’humour (j’ai adoré les blagues d’ado du héros Andrew – qui a pourtant la soixantaine) et une réflexion sur l’amitié, le lien parent-enfant, la perte de sa moitié… Je l’ai dévoré en quelques jours, malgré un emploi du temps très chargé, c’est dire s’il m’a plu !
Et vous, vous aimez cet auteur ?
PS : On est très très proche du 4100ème commentaire… Avis aux joueuses ! (et même aux joueurs, s’il y en a !)