Posté par Patricia le 10 août 2016 dans
Lecture Encore une rubrique bien négligée ces derniers mois, même si je lis toujours beaucoup… Alors pour rattraper un peu mon retard, je vous propose plusieurs livres dans le même article :
Le marchand de café – David Liss :
Amsterdam, 1659. Sur la première Bourse de marchandises du monde, les fortunes se font et se défont en un instant. Miguel Lienzo, un marchand avisé de la petite communauté des Juifs portugais, est bien placé pour le savoir. Jadis l’une des grandes figures de la finance, Lienzo a tout perdu dans la chute du cours du sucre et doit trouver le moyen de redorer son blason. Il s’associe à une jolie Hollandaise qui lui offre une chance inespérée de faire fortune – une opération ambitieuse et délicate sur le marché d’une toute nouvelle denrée appelée » café « . Pour réussir, Lienzo va devoir prendre de grands risques et dépasser les limites de son savoir-faire, affronter non seulement la jungle de la Bourse et ses prédateurs mais aussi un ennemi juré qui a décidé sa ruine. Un grand thriller historique au temps de la découverte du café à Amsterdam au XVIIe siècle.
Un roman historique qui m’a fait découvrir la Hollande du XVIIème siècle, la petite communauté juive, les débuts de la Bourse et l’apparition du café, le tout dans une énigme et un suspens bien ficelés ! Le livre ne se termine pas sur une « happy end » classique, ce qui donne un aspect plus « réel » à l’histoire. Je vous le conseille !
La vie et moi – Cécilia Ahern :
Un jour, lorsqu’elle rentre du travail, Lucy Silchester trouve une enveloppe dorée par terre sur le tapis. À l’intérieur, elle trouve une invitation… pour un rendez-vous avec la Vie. Sa Vie. Il s’avère qu’elle l’a perdue de vue depuis longtemps et elle a besoin de la rencontrer en personne.
Cette Vie en question prend les traits d’un homme, reflet de l’existence chaotique et désespérée de Lucy : il est malheureux, négligé, déprimé.
Quand j’ai commencé ce livre, je me suis dit que c’était du pur roman à l’eau de rose… et puis finalement je me suis laissée entraîner dans l’histoire de Lucy et de sa Vie, un concept un peu particulier au départ. C’est un peu surprenant d’imaginer sa vie en chair et en os, sous la forme d’un homme, qui arrive pour nous aider à y mettre un peu d’ordre et de bonheur… Mais ce roman est bien écrit et c’est avec plaisir que j’ai suivi Lucy qui va tenter de dénouer tous les mensonges qu’elle accumule envers sa famille et ses amis depuis 3 ans…
Je vous le conseille si vous tombez dessus !
Quelqu’un pour qui trembler – Gilles Legardinier :
Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route.
J’ai beaucoup aimé ce roman (lu en février), plein de humour comme souvent chez cet auteur et avec des situations cocasses, mais pleines de tendresse ! Tiens, ça me donne envie de le relire…
C’est tout pour aujourd’hui ! Je prépare vite un nouvel article avec la suite des derniers romans lus dont je me souviens !
Posté par Patricia le 8 avr 2016 dans
Lecture
Je viens de terminer ce livre pour lequel j’ai eu un vrai coup de coeur…
La fille de l’hiver – Eowyn Ivey :
L’Alaska, ses forêts impénétrables, ses étendues enneigées. Son silence. Sa solitude.
Depuis la mort de leur bébé, le mariage de Mabel et Jack n’a plus jamais été le même. Partir vivre sur ces terres inhospitalières paraissait alors une bonne idée. Seulement, le chagrin et le désir d’enfant les ont suivis là-bas et la rudesse du climat, le travail éreintant aux champs les enferment chacun dans leur douleur.
Jusqu’à ce soir de début d’hiver où, dans un moment d’insouciance, le couple sculpte un bonhomme de neige à qui ils donnent les traits d’une petite fille. Le lendemain matin, celui-ci a fondu et de minuscules empreintes de pas partent en direction de la forêt…
Peu de temps après, une petite fille apparaît près de leur cabane, parfois suivie d’un renard roux tout aussi farouche qu’elle. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Est-elle une hallucination ou un miracle ? Et si cette petite fille était la clé de ce bonheur qu’ils n’attendaient plus ?
Inspiré d’un conte traditionnel russe, La Fille de l’hiver est un roman à la fois moderne et intemporel où le réalisme des descriptions n’enlève rien à la poésie d’une histoire merveilleuse… dans tous les sens du terme.
Cette histoire est réellement merveilleuse… On suit avec tendresse et émotion les sentiments de Mabel et Jack, leur façon de s’abîmer dans la solitude, et puis l’apparition de cette petite fille, une fée ! (d’ailleurs, si vous regardez bien la couverture, les lettres F, E et E n’ont pas la même police d’écriture…). Je ne vous en raconte pas plus, mais je vous conseille vivement ce livre pour un joli moment de poésie !
Posté par Patricia le 23 mar 2016 dans
Lecture Au lendemain des attentats de Bruxelles, je trouve que ces mots « espoir » et « cœur » résonnent différemment… Certes, L’espoir au coeur est un des romans que j’ai lu pendant mes vacances en février, mais surtout aujourd’hui, c’est un vœu que je formule pour les Belges et pour la paix…
L’espoir au coeur – Lesley Pearse :
Dans le plus grand secret, Hope, fille adultérine de lady Harvey, est retirée à sa naissance d’un monde de privilèges pour être confiée à une famille de villageois employée au château. Ignorant tout de ses origines, la petite fille grandit entourée d’amour et mène une vie simple, mais heureuse.
Pourtant, quand à quatorze ans Hope entre au service de la famille Harvey, elle va être brutalement confrontée au monde des adultes, en la personne d’Albert, un odieux jardinier.
Forcée de fuir le domaine, Hope échoue dans les taudis de Bristol, où elle survit grâce à de menus larcins. C’est là, lors de la terrible épidémie de choléra, qu’elle découvrira sa vocation d’infirmière et rencontrera l’amour…
Ce livre, prêté par ma maman (on a les mêmes goûts en terme de lecture…), m’a beaucoup plu ! Un vrai roman comme je les aime, avec une héroïne pauvre, mais promise à un destin exceptionnel grâce à sa force de caractère et à ses talents… Tout ça dans l’Angleterre des années 1850, qui m’a permis de découvrir la guerre de Crimée et Sébastopol.
Posté par Patricia le 13 mar 2016 dans
Lecture Je viens de finir ce livre…
Un jour je serai roi – Jean-Michel Riou :
Dans ce marais insalubre, on ne trouve qu’un moulin battu par les vents… Et pourtant, Louis XIV veut y édifier Versailles. Afin d’atteindre ce dessein, architectes, maçons, soldats, aventuriers, ouvriers rejoignent ce qui doit devenir le Palais de toutes les promesses. Une naissance titanesque qui débute comme l’existence de Toussaint Delaforge : dans un cloaque. Or cet orphelin a décidé de se façonner un avenir que personne n’aurait envisagé : devenir un bâtisseur. Mais aussi de poursuivre une quête impitoyable : percer le secret de ses origines. Y parviendra-t-il, dans ces chantiers de Paris et Versailles où les dangers menacent ? S’intégrera-t-il à ces métiers et confréries où l’on n’aime guère les inconnus ? Défi de sang et de sueur, la construction du château de Louis XIV offrira-t-elle à cet ambitieux l’opportunité d’assouvir ses désirs ? A moins qu’au contraire, le rêve du Roi-Soleil révèle à Toussaint, comme aux autres, leurs propres parts d’ombre… Un jour, je serai Roi est le premier volume d’une saga fascinante où se mêlent amour et argent, vengeance et trahison, consacrée à la construction du plus beau des palais, Versailles.
C’est un livre que j’ai mis des semaines à lire… beaucoup de pages certes, mais surtout un sentiment mitigé par rapport au héros. Toussaint Delaforge est un orphelin, recueilli par un prêtre, élevé dans un collège qui prend son envol au moment de la construction de Versailles. Mais son ascension repose sur des meurtres, des vols et des mensonges, ce qui m’a dérangé : je n’ai pas aimé ce manque de droiture et surtout la manière dont il est raconté. Néanmoins, j’ai quand même tenu à finir ce livre car l’époque racontée, les débuts de la construction de Versailles, est très intéressante. Mais je ne lirai pas la suite, même si les dernières phrases sont pleines de suspens !
Posté par Patricia le 29 fév 2016 dans
Lecture Lorsque ma collègue Caroline m’a recommandé l’auteur Victoria Hislop, j’ai précieusement gardé son nom dans mon petit carnet… Et dans ses livres disponibles à la médiathèque, j’ai choisi celui-ci :
L’île des oubliés – Victoria Hislop :
L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux… et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d’Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets…
Un très beau roman, que j’ai bien aimé, même si j’ai trouvé quelques longueurs dans l’histoire par moments. Et comme j’ai lu ce roman au mois de septembre dernier, j’avoue avoir un peu de mal à vous en dire plus !
Note pour moi : écrire mes articles lecture juste après avoir refermé le livre sur la dernière page 
Posté par Patricia le 9 fév 2016 dans
Lecture Ce soir, pour changer des cartes (même si j’en ai plein à vous montrer), un livre lu il y a déjà plusieurs semaines… J’avais été attirée par son titre assez « étrange » :
Etrange suicide dans une Fiat rouge à faible kilométrage – L.C. Tyler :
Ethelred Tressider écrit des romans policiers sous trois noms différents. Et, ces temps-ci, il a trois fois plus de problèmes que n’importe qui. Avec l’inspiration d’abord, qui commence à lui faire sérieusement défaut, avec son agent littéraire ensuite, l’encombrante Elsie, qui n’aime ni la littérature ni les écrivains, avec son ex-femme enfin, Géraldine, qui vient de disparaître mystérieusement. Lorsque le corps de celle-ci est retrouvé près de chez lui et que la police évoque la piste d’un tueur en série, l’infatigable Elsie pousse notre brave romancier à exploiter d’hypothétiques talents de détective pour résoudre cette étrange affaire qui, elle en est convaincue, saura lui rendre l’inspiration. Mais y a-t-il vraiment un tueur en série ? Et si oui, est-ce vraiment lui qui a tué Géraldine ?
Un roman original, avec un humour très british pince-sans-rire, qui m’a beaucoup plu et que j’ai lu d’une traite (ou presque, compte tenu de mon emploi du temps !). Les personnages sont réussis, l’intrigue est sympa et le dénouement inattendu… A découvrir si vous en avez l’occasion !
La vie et moi – Cécilia Ahern :
Quelqu’un pour qui trembler – Gilles Legardinier :
